«Celui qui, dans la vie, préfère le beau à l’utile,
finira, comme l’enfant qui préfère les sucreries au pain, par se gâter
l’estomac et par regarder le monde avec beaucoup d’humeur. »
NIETZSCHE ; Opinions et Sentences mêlées ; Aphorisme 364.
jeudi, novembre 21, 2013
lundi, novembre 11, 2013
A QUELQU’UN QUI A ÉTÉ LOUE.
« N’oublie pas qu’aussi longtemps qu’on te loue tu n’es pas
encore sur ton propre chemin, mais sur celui d’un autre. »
NIETZSCHE ; Opinions et Sentences mêlées ; Aphorisme 340.
mercredi, août 28, 2013
DANS LES CHOSES BONNES, LE DEMI VAUT MIEUX QUE L’ENTIER.
«Dans toutes les choses qui
sont organisées pour la durée et réclament toujours le service de plusieurs
personnes, il faut présenter comme règle ce
qui est parfois moins bon, bien que l’organisateur
connaisse fort bien ce qui est meilleur (et plus difficile) : mais il
tablera sur le fait que jamais les personnes qui pourront correspondre à la règle ne devront manquer, - et il sait
que c’est la moyenne des forces qui représente la règle. – C’est ce dont un
jeune homme se rend rarement compte et il est certain d’être dans le vrai quand
il s’affirme novateur et s’étonne de l’étrange aveuglement des autres. »
NIETZSCHE ; Opinions et Sentences mêlées ; Aphorisme 300.
dimanche, juillet 21, 2013
DÉMONTRER SA VANITÉ SUR AMIS ET ENNEMIS.
Certains hommes maltraitent
même leurs amis par vanité, lorsqu’il y a des témoins à qui ils veulent montrer
leur supériorité. D’autres exagèrent la valeur de leurs ennemis pour faire
entendre avec orgueil qu’ils sont dignes de pareils ennemis.
NIETZSCHE ; Opinions et Sentences mêlées ; Aphorisme 263.
dimanche, juin 09, 2013
vendredi, avril 19, 2013
Fonctionnement normal et pathologique du système nerveux : la doctrine jacksonienne.
La doctrine jacksonienne, qui s’applique au fonctionnement normal et
pathologique du système nerveux, s’exprime en trois principes :
1.
L’évolution
suit une marche ascendante qui va des centres nerveux inférieurs, les plus
simples, les plus automatiques, mais aussi les mieux organisés, vers les
centres supérieurs, les plus complexes, les plus volontaires, mais aussi les
moins organisés. En somme, la dissolution suit un ordre inverse de celui de
l’évolution.
2.
Il
existe des dissolutions générales et des dissolutions locales. Dans la dissolution générale, le système nerveux
tout entier est sous la même influence nocive, mais les différents centres
nerveux ne sont pas également affectés, car les centres les plus élevés étant
les moins résistants « se rendent » les premiers. Les centres moyens
mieux organisés résistent plus longtemps. Dans la dissolution locale, la maladie d’une partie du système nerveux n’entraîne
qu’une régression locale de l’évolution dans la partie malade.
3.
« La
symptomatologie des maladies nerveuses a une condition double : dans
chaque cas, il y a un élément positif et
un élément négatif. L’évolution
n’étant pas entièrement dissoute, un certain niveau d’évolution persiste »
(Jackson). Le système nerveux étant une intégration hiérarchique de niveaux
d’évolution, chacune de ses désintégrations se traduira par la dissolution
d’une instance subordonnante (aspect négatif) et la libération de l’instance subordonnée
(aspect positif). Toute maladie nerveuse est une révolution. Elle décapite la
hiérarchie régnante et lui substitue les forces anarchiques dont les plus
évoluées ne tardent pas à prendre le commandement et à substituer à l’ordre
ancien un ordre nouveau reconstitué à leur profit.
Jean DELAY – Pierre PICHOT ; Psychologie.
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