mardi, septembre 25, 2012

CE QUI LIE ET CE QUI SEPARE.


    Ne trouve-t-on pas dans la tête ce qui unit les hommes – la compréhension de l’utilité et du préjudice général -, et dans le cœur ce qui sépare – l’aveugle choix et l’aveugle penchant, dans l’amour et la haine, la faveur accordée à l’un aux dépens de tous les autres et le mépris de l’utilité publique qui en résulte ?
     NIETZSCHE Opinions et Sentences mêlées ;  Aphorisme 197.

ATTELAGE A DEUX.


    L’obscurité de la pensée et l’exaltation sentimentale s’allient tout aussi souvent à la volonté implacable d’arriver par tous les moyens et de se faire admettre exclusivement que l’esprit secourable, bienfaisant et bienveillant à l’instinct de clarté et de netteté d’esprit, de modération et de pudeur du sentiment.
         NIETZSCHE Opinions et Sentences mêlées ;  Aphorisme 196.